LE SAVIEZ-VOUS

La Suisse se situe dans la moyenne européenne en ce qui concerne la production de déchets par habitant (370 kg sur des données statistiques de 1997). Par contre, elle est le meilleur élève de l'Europe dans le recyclage de ses déchets. Notamment grâce à une politique volontaire et une forte conscience environnementale de sa population. Nous devons toujours faire mieux, car nous participons tous les jours à faire de notre pays un lieu où notre environnement participe fortement à son attractivité.
 

Le transport rail-route (ou ferroutage) fonctionne en trois temps. En premier lieu, vos containers sont acheminés en camion depuis vos usines ou entrepôts jusqu'à un terminal rail-route. Dans un deuxième temps, les containers sont chargés sur des wagons puis le train se rend au terminal de destination. Enfin, dans un troisième temps, des camions déchargent les wagons et acheminent les marchandises à votre lieu de destination. De cette manière, la livraison de marchandises peut s'opérer directement au sein d'un centre urbain tout en diminuant fortement le niveau de pollution et en assurant un délai de livraison très précis.

Les nombreux grands travaux de barrages réalisés en Valais ne sont bien évidemment pas le fruit du hasard. Le canton, qui représente 12% de la superficie de la Suisse, possède par contre 56% de l'ensemble des glaciers du pays. Cette gigantesque masse d'eau fait de notre canton la plus importante réserve hydraulique d'Europe… Et nous sommes fiers d'avoir participé à la mise en valeur de ce patrimoine naturel.

Une société japonaise a développé en 2002 un système permettant notamment d'identifier des camions-bennes via un satellite pour les commander plus efficacement, notamment dans la gestion de leur parcours. Cette approche nouvelle de l'enlèvement des déchets laisse à penser que nos futurs chauffeurs pourraient bien devenir des spationautes !

Le viaduc de Millau, en France, sera le plus haut viaduc routier du monde. Ce record impressionnant ne doit pas faire nous faire oublier qu'il aura fallu transporter 206'000 tonnes de béton et 36'000 tonnes d'acier. Nous vous laissons imaginer le nombre de camions de transport qui se seront succédés pour aboutir à cette prouesse. Les transporteurs auront donc participé activement à l'amélioration de leur délai de livraison puisqu'ils pourront par la suite traverser rapidement une grande vallée.

Aujourd'hui, il est devenu fréquent que les camions-grues soient utilisés dans des performances sportives. En effet, grâce à des grues télescopiques, il est possible d'acheminer des sauteurs à l'élastique jusqu'à plus de 50 mètres d'altitude. Ici, la charge utile n'a que peu d'importance, seule la volonté de « prendre de la hauteur » donne toute la dimension à ce type d'engin.

Lors de la construction du barrage de la Grande Dixence, il a fallu pas moins de 6 millions de mètres cubes de béton pour l'élever à une hauteur incroyable de 285 mètres, ce qui en fait le plus grand ouvrage d'Europe.
Bienqu'impressionnant, ces chiffres ne sont peut-être pas l'élément le plus insolite, surtout quand on sait qu'un des téléphonistes du chantier s'appelait Jean-Luc Godard.

La persistance des déchets varie selon leur nature. Ainsi, un trognon de pomme met 3 mois pour disparaître. Quant à un journal, il lui faut 6 mois pour être totalement détruit. Votre canette de jus de fruit mettra 10 ans à se détériorer. Les bouteilles en plastique sont plus énigmatiques, mais l'on estime leur temps de détérioration entre 100 ans et 1000 ans. Enfin, sachez que si la Reine Nefertiti était venue jeter une bouteille en verre dans votre jardin, vous pourriez encore l'utiliser, la durée de vie du verre étant de 4000 ans. Ce semblant d'éternité n'est donc pas le monopole des reines d'Egypte.

Au Moyen Âge, les habitants des châteaux forts devaient pouvoir vivre en autarcie, en cas de siège. Le besoin d'une eau potable était donc vital. À ce titre, les citernes des châteaux récupéraient l'eau de pluie et la stockaient. Pour purifier l'eau, on plaçait des graviers qui servaient de filtre, assurant ainsi une eau propre à la consommation.

Depuis les premières civilisations, les hommes ont exploité des gravières. Ainsi, le mot gravière prend ses origines dans les fondements de l'histoire. Issu du mot latin gravea et du mot celte grava (signifiant gravier), ces deux mots prennent à leur tour pour racine les mots indo-européens ghreu (écraser) et ghru (broyer).

Les caprices du Rhône ont donné lieu au cours des siècles à de nombreux mythes dans le couloir rhodanien. Au Moyen Âge, il n'était pas rare de soupçonner la présence de nains, vouivres ou encore dragons quand il fallait expliquer les brusques tourbillons et les colères du fleuve. À cette époque, le fleuve n'étant pas domestiqué, les populations devaient trouver des justifications à leur relation fataliste avec la nature.